Les Protos Flamed Heart et Fire Dragon dessinés par Nautikal *N* sont sur la boutique :
http://www.mozzclothing.com/protos.html
jeudi 19 mai 2011
mardi 17 mai 2011
Présentation de Nautikal *N*
Déjà la quarantaine se profile pour ce graphiste dont les véritables débuts remontent à ses dix-sept ans.
Deux décennies à gratter du papier, et oui, ça commence à faire !
Vers vingt ans, il enchainera directement à la suite des Beaux-Arts une école de publicité qui ne lui offrira malgré tout aucune perspective professionnelle à moyen terme.
Le secteur est alors en pleine crise et il n'hésitera pas longtemps avant de se refaire une nouvelle peau.
Lassé d'attendre le bon feeling, il s'engagera donc dans une carrière d'artiste-peintre qui, là non plus après plusieurs années, ne comblera pas la moindre de ses attentes.
Par conséquent quelques galères de fric et quelques jobs sans avenir s'en suivront avant que la situation ne débouche enfin sur la possibilité concrète de revenir au dessin. Toujours prêt aux défis, dans l'année qui suit, il devient alors apprenti-tatoueur mais déchante très vite devant certaines rivalités inhérentes au milieu.
Puisqu'il est fondamentalement pacifiste dans l'âme, il s'en ira dès lors gagner sa vie autrement et passera ensuite de longues années dans le secteur compta d'une grande entreprise. Mais voilà, encore une fois, aucune perspective ne s'offre à lui.
Pire encore, ce dernier emploi devient une source majeure de problèmes qui ne feront que s'amplifier avec l'arrivée de la crise des Subprimes et des méthodes internes de management toujours plus abjectes.
Il lui est alors impossible de rester si longtemps dans ce bouillonnement malsain. En décembre 2010, sur un coup de tête, il démissionnera afin de retrouver une vie plus équilibrée mais avec toujours, pour seul compagnon de route, l'amour du dessin.
Nautikal n'a pas encore de site web mais un blog en préparation, vous pouvez le contacter par mail : bad.ragdoll.company@gmail.com
Deux décennies à gratter du papier, et oui, ça commence à faire !
Vers vingt ans, il enchainera directement à la suite des Beaux-Arts une école de publicité qui ne lui offrira malgré tout aucune perspective professionnelle à moyen terme.
Le secteur est alors en pleine crise et il n'hésitera pas longtemps avant de se refaire une nouvelle peau.
Lassé d'attendre le bon feeling, il s'engagera donc dans une carrière d'artiste-peintre qui, là non plus après plusieurs années, ne comblera pas la moindre de ses attentes.
Par conséquent quelques galères de fric et quelques jobs sans avenir s'en suivront avant que la situation ne débouche enfin sur la possibilité concrète de revenir au dessin. Toujours prêt aux défis, dans l'année qui suit, il devient alors apprenti-tatoueur mais déchante très vite devant certaines rivalités inhérentes au milieu.
Puisqu'il est fondamentalement pacifiste dans l'âme, il s'en ira dès lors gagner sa vie autrement et passera ensuite de longues années dans le secteur compta d'une grande entreprise. Mais voilà, encore une fois, aucune perspective ne s'offre à lui.
Pire encore, ce dernier emploi devient une source majeure de problèmes qui ne feront que s'amplifier avec l'arrivée de la crise des Subprimes et des méthodes internes de management toujours plus abjectes.
Il lui est alors impossible de rester si longtemps dans ce bouillonnement malsain. En décembre 2010, sur un coup de tête, il démissionnera afin de retrouver une vie plus équilibrée mais avec toujours, pour seul compagnon de route, l'amour du dessin.
Nautikal n'a pas encore de site web mais un blog en préparation, vous pouvez le contacter par mail : bad.ragdoll.company@gmail.com
lundi 16 mai 2011
Protos #3 : partenariat Nautikal et Mozz
3 nouveaux modèles issus d'un partenariat avec Nautikal, d'inspiration Tattoo : un coeur enflammé sur débardeur femme et un dragon au style assez classique sur tee femme et homme. Les Protos seront bientôt dispo sur la boutique. Merci à Nautikal pour ce projet :
Polas #7
Quelques images de mes derniers prints : un partenariat avec Nautikal que je présenterais sur un autre post :
dimanche 15 mai 2011
samedi 14 mai 2011
Casquettes 3022
J'ai imprimé les 2 premiers modèles de casquettes en utilisant la petite presse fabriquée il y a maintenant un peu plus d'1 an, ca marche plutot pas mal, mais le gabarit a besoin d'être améliorer.
Un modèle classique, et un modèle look Army.
Un modèle classique, et un modèle look Army.
dimanche 8 mai 2011
Sérigraphie sur skate : les premiers tests
Si vous vous intéressez à la sérigraphie et au skate, il y a forcement un moment où vous allez vous intéresser à l'impression sur un skate.
En sérigraphie, on imprime tout le temps à plat, mais un skate ce n'est pas plat, la planche est concave, et incurvée des 2 côtés, donc pas trop possible d'utiliser des écrans classiques (encore que ça se fait ici ou là).
Donc des gars ont inventé des cadres spéciaux qui épouse la forme d'un skate pour pouvoir imprimer sur ce support. Cette technique a été utilisée pendant quelques années mais est très contraignante, car difficile à mettre en route, les cadres ne s'achètent pas, il faut les fabriquer, et très difficile à maitriser (d'après ce que j'ai vu il faut compter dans les 5 ans de test avant de faire des prints multicouleurs :O).
A part des gars en DIY qui font encore des essais, il reste peu de boites qui font encore de la sérigraphie directe sur skate, je citerai bien sûr Screamin'Inc, la boite de LA qui a imprimée des milliers de planches pour les plus grandes marques, et ce, depuis plus de 20 ans, gros respect à eux.
De nos jours la majeure partie des planches sont imprimées avec la technique du transfert à chaud : on sérigraphie sur un film transfert spécial le visuel (à plat donc), puis on le transfère sur un skate à l'aide d'une presse à chaud munies de rouleaux.
L'impression sur skate est un peu le St-Graal de la sérigraphie. C'est certainement un des objets les plus difficiles à imprimer en sérigraphie, on trouve très peu d'infos la-dessus sur le net, les rares personnes qui ont la connaissance de ce type d'impression partagent rarement leur savoir, et on peut facilement le comprendre, car il faut des années pour imprimer correctement sur un skate.
Voilà pour la petite introduction, je me suis donc décidé à essayer cette technique, je sais pas si j'aurais le temps et le courage d'aller bien loin dans mes essais, mais ca me démanger de tester.
Les 1er résultats sont décevants, mais je m'attendais pas vraiment à mieux pour un 1er coup.
J'ai donc commencé par construire le cadre :
Un système de charnières basiques, en réutilisant la découpe comme support :
Puis, mettre en place la toile et la tendre :
Pour ce 1er print test, je suis partis sur un visuel de Blockhead, vieille marque des années 90 aux visuels remarquables de Ron Cameron. Visuel que j'ai un peu adapté pour qu'il rentre bien sur une planche récente, les puristes vont sans doute détester, mais le but ici est de tester l'insolation et le surtout le gabarit, donc il me fallais un visu all-over.
L'insolation est une des grosses difficultés de l'impression sur un skate, car évidemment, on ne peut pas utiliser une vitre pour plaquer le typon. J'ai fais avec de la colle en spray, mais avec la chaleur des spots, le film se décolle pendant l'insolation, et donc c'est pas bon. Il me faudra trouver un autre système, ou améliorer celui-ci.
Je savais après développement que l'écran était raté et que l'impression n'allais pas être bonne, mais j'ai quand même tester pour voir si le gabarit était bon. Et, mauvaise nouvelle, il ne l'est pas (en même temps, il y avait peu de chances que je trouve un bon gabarit au 1er coup). Le hors-contact n'est pas uniforme, l'impression a été difficile et j'ai pas réussis à imprimer les bords de la planche correctement. Mauvaise insolation, mauvais développement, mauvaise impression : it's a fail ;
Me reste à trouver comment insoler correctement (et c'est pas gagné), pour faire d'autres essais.
En sérigraphie, on imprime tout le temps à plat, mais un skate ce n'est pas plat, la planche est concave, et incurvée des 2 côtés, donc pas trop possible d'utiliser des écrans classiques (encore que ça se fait ici ou là).
Donc des gars ont inventé des cadres spéciaux qui épouse la forme d'un skate pour pouvoir imprimer sur ce support. Cette technique a été utilisée pendant quelques années mais est très contraignante, car difficile à mettre en route, les cadres ne s'achètent pas, il faut les fabriquer, et très difficile à maitriser (d'après ce que j'ai vu il faut compter dans les 5 ans de test avant de faire des prints multicouleurs :O).
A part des gars en DIY qui font encore des essais, il reste peu de boites qui font encore de la sérigraphie directe sur skate, je citerai bien sûr Screamin'Inc, la boite de LA qui a imprimée des milliers de planches pour les plus grandes marques, et ce, depuis plus de 20 ans, gros respect à eux.
De nos jours la majeure partie des planches sont imprimées avec la technique du transfert à chaud : on sérigraphie sur un film transfert spécial le visuel (à plat donc), puis on le transfère sur un skate à l'aide d'une presse à chaud munies de rouleaux.
L'impression sur skate est un peu le St-Graal de la sérigraphie. C'est certainement un des objets les plus difficiles à imprimer en sérigraphie, on trouve très peu d'infos la-dessus sur le net, les rares personnes qui ont la connaissance de ce type d'impression partagent rarement leur savoir, et on peut facilement le comprendre, car il faut des années pour imprimer correctement sur un skate.
Voilà pour la petite introduction, je me suis donc décidé à essayer cette technique, je sais pas si j'aurais le temps et le courage d'aller bien loin dans mes essais, mais ca me démanger de tester.
Les 1er résultats sont décevants, mais je m'attendais pas vraiment à mieux pour un 1er coup.
J'ai donc commencé par construire le cadre :
Un système de charnières basiques, en réutilisant la découpe comme support :
Puis, mettre en place la toile et la tendre :
Pour ce 1er print test, je suis partis sur un visuel de Blockhead, vieille marque des années 90 aux visuels remarquables de Ron Cameron. Visuel que j'ai un peu adapté pour qu'il rentre bien sur une planche récente, les puristes vont sans doute détester, mais le but ici est de tester l'insolation et le surtout le gabarit, donc il me fallais un visu all-over.
L'insolation est une des grosses difficultés de l'impression sur un skate, car évidemment, on ne peut pas utiliser une vitre pour plaquer le typon. J'ai fais avec de la colle en spray, mais avec la chaleur des spots, le film se décolle pendant l'insolation, et donc c'est pas bon. Il me faudra trouver un autre système, ou améliorer celui-ci.
Je savais après développement que l'écran était raté et que l'impression n'allais pas être bonne, mais j'ai quand même tester pour voir si le gabarit était bon. Et, mauvaise nouvelle, il ne l'est pas (en même temps, il y avait peu de chances que je trouve un bon gabarit au 1er coup). Le hors-contact n'est pas uniforme, l'impression a été difficile et j'ai pas réussis à imprimer les bords de la planche correctement. Mauvaise insolation, mauvais développement, mauvaise impression : it's a fail ;
Me reste à trouver comment insoler correctement (et c'est pas gagné), pour faire d'autres essais.
Impression skate : 1er essai raté
Bon, j'ai fait cette après-m mon 1er essai d'impression sur un skate, et c'est raté de chez raté.
Gros souci pour insoler le typon, malgré mes efforts, je ne suis pas arrivé à plaquer le typon correctement, résultat un développement complètement raté.
Je teste malgré tout un print pour tester le hors-contact, et problème là aussi, il n'est pas bon. Trop de hors-contact au milieu, et pas assez sur les côtés.
Plus d'infos/photos dans un autre post.
Gros souci pour insoler le typon, malgré mes efforts, je ne suis pas arrivé à plaquer le typon correctement, résultat un développement complètement raté.
Je teste malgré tout un print pour tester le hors-contact, et problème là aussi, il n'est pas bon. Trop de hors-contact au milieu, et pas assez sur les côtés.
Plus d'infos/photos dans un autre post.
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